La double nationalité

L’Espagne a conclu des accords avec certains pays afin qu’il soit possible d’acquérir la nationalité espagnole sans que le citoyen ne perde sa nationalité d’origine. Le processus inverse est également possible, c’est-à-dire le maintien de la nationalité espagnole lors de l’acquisition d’une de ces nationalités que nous mentionnerons plus loin.

D’autre part, il convient de noter que ce qui précède implique que tous les pays qui ne figurent pas dans la liste suivante sont, à l’heure actuelle, des pays avec lesquels il n’est pas possible de combiner ladite nationalité et la nationalité espagnole. Toutefois, il est vrai que de nouvelles conventions internationales peuvent être en cours d’élaboration, qui pourraient être ajoutées à la liste actuelle dans un avenir proche, comme celle dont il est question entre la France et l’Espagne.

Qu’entendons-nous par nationalité ?

La nationalité est un lien juridique avec un certain pays qui implique que le citoyen est lié à l’État dont il est ressortissant. En d’autres termes, le citoyen jouit de droits qui sont spécifiques au pays dont il est ressortissant et l’État lui demande de remplir les obligations qui lui incombent.

Un point important de la nationalité est qu’aucun individu ne peut rester sans nationalité ; cela implique qu’un citoyen ayant une double nationalité (par exemple espagnole et portugaise), pourrait finir par perdre la nationalité espagnole dans certains cas très concrets comme des crimes très graves. En revanche, un citoyen n’ayant que la nationalité espagnole ne peut en aucun cas perdre sa nationalité.

Liste des pays ayant un accord avec l’Espagne

Tous les pays énumérés ci-dessous sont des pays avec lesquels l’Espagne a conclu un accord et, par conséquent, il est possible d’acquérir la nationalité espagnole sans perdre la nationalité de l’un de ces pays ou vice versa, c’est-à-dire d’acquérir l’une de ces nationalités sans perdre la nationalité espagnole.

  • Andorre
  • Philippines
  • Guinée équatoriale
  • Portugal
  • Les pays ibéro-américains (les pays suivants ne sont pas considérés comme des pays ibéro-américains : Haïti, Jamaïque, Trinité-et-Tobago et Guyane)

Le fait d’être originaire (d’avoir la nationalité) de certains de ces pays signifie presque toujours qu’il est plus facile d’acquérir la nationalité espagnole. Pour en savoir plus, lisez cet article sur l’acquisition de la nationalité espagnole.

Pays d’Amérique latine ayant un accord avec l’Espagne

  • Argentine
  • Bolivie
  • Brésil
  • Chili
  • Colombie
  • Costa Rica
  • Cuba
  • République dominicaine
  • Équateur
  • Guatemala
  • Honduras
  • Mexique
  • Nicaragua
  • Panama
  • Pérou
  • Porto Rico
  • Le Salvador
  • Uruguay
  • Venezuela

Si vous souhaitez acquérir la nationalité espagnole, n’hésitez pas à nous contacter pour que nous nous en occupions.

Citoyens ayant une double nationalité bien que les deux pays n’aient pas d’accord entre eux

Il n’est pas rare de trouver des citoyens en possession de deux passeports dont les pays n’ont pas d’accord entre eux, comme c’est le cas de la France et de l’Espagne.

Comment cela est-il possible ?

Cela se produit généralement lorsque les parents peuvent demander deux ou plusieurs nationalités pour leur enfant à la naissance.

Exemple :

Un enfant né en Espagne dont le père est français et la mère espagnole Cet enfant a le droit de demander la nationalité espagnole du côté de la mère et la nationalité française du côté du père.

Dans cet exemple, les parents doivent choisir l’une des deux nationalités pour leur enfant ; ils ne sont pas « en principe » autorisés à demander les deux nationalités. En effet, ni l’Espagne ni la France ne vérifient actuellement si l’enfant a demandé une autre nationalité, ce qui fait que l’enfant finit par obtenir les deux passeports.

Toutefois, l’exemple ci-dessus ne peut être considéré comme une double nationalité en tant que telle, car cet enfant finira presque toujours par n’utiliser qu’une seule nationalité (la nationalité espagnole s’il vit en Espagne) afin d’éviter que l’administration ne puisse exiger qu’il renonce à sa nationalité française s’il s’avère qu’il est effectivement un citoyen français.

Enfin, il convient de souligner que bien qu’il ne soit pas permis d’avoir deux passeports sans accord, la réalité est que si le citoyen en question finit par utiliser toujours le même passeport, l’administration ne remarque pas ou ignore qu’il est en possession d’un autre passeport et peut conserver les deux passeports toute sa vie sans problème. Du moins jusqu’à présent.

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